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#fieldreport n°2

1/1/2019

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La performance du commandement militaire ne repose pas sur la discipline.

On croit souvent, dans la conception générale, que la performance militaire vient du fait que chacun exécute les ordres, sans poser de question, avec rapidité et crainte de la hiérarchie. C’est faux. 
Je crois que la discipline est un fluidifiant qui, dans l’instant, permet une réaction rapide. Les ordres ont une source et sont décomposés par une hiérarchie.

Ce fonctionnement est adapté aux situations critiques. 

Ayant la responsabilité de plusieurs personnes au sein de mon activité d’officier de réserviste, je souhaite combattre l’idée reçue selon laquelle, dans une organisation militaire, les ordres sont appliqués aveuglément par les troupes.

Les réservistes de l’armée de terre sont de jeunes individus, nés dans la société de l’information, avec une forte personnalité, une pensée libre et de l’ambition. Leur faire appliquer un plan, dans lequel leur vie peut être mise en jeu, nécessite plus d’adhésion que de discipline. Il faut un mélange de légitimité des chefs, de cohésion de groupe, mais aussi de compréhension collective du plan, pour que les ordres soient appliqués avec conviction et rapidité. 
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Il s’agit d’une belle leçon de leadership, apprise au sein de l’Armée de Terre. Même avec la structure hiérarchique la plus robuste qu’il soit, l’adhésion des troupe, la compréhension collective de l’esprit de la mission, et la délégation d’un chef à plusieurs subordonnés sont indispensable à la réussite. Le succès d’un chef repose bien moins sur l’autorité qu’on ne le pense généralement. 

Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, je recommande EXTREME OWNERSHIP , by Leif Babin et Jocko Willink 

La société de consommation (de contenus)

Je constate que mon entourage et moi même avons une réflexion récurrente sur la manière de consommer le contenu web, notamment via les réseaux sociaux. 

Nos procédés de production, dans notre cadre habituel (capitaliste), a tendance à standardiser et processer toutes choses. Il en va de même avec le contenu publié sur les réseaux sociaux. 

Lorsque je vois le contenu que les gens acceptent de consommer sur les réseaux sociaux, j’ai le sentiment qu’il s’agit d’un mode de consommation industriel tel qu’on l’a décrié dans le secteur agro-alimentaire durant les 5–10 dernières années. De nombreuses pages produisent du contenu en grande quantité, à partir de formats / templates pré-achetés, programmés et publiés de manière automatisée.

On peut alors voir aujourd’hui sur Instagram ou Facebook, des pages qui publient du contenu photo ou vidéo de qualité médiocre, en grande quantité, avec un assez bon retour en terme d’engagement, malgré le peu de créativité et de moyen employés pour les produire. 

Personnellement, j’ai l’ambition d’entrer dans une démarche responsable dans ma consommation de contenu. De la même manière que le corps (et la planète) est affecté négativement par la production agroalimentaire industrielle ; je pense qu’il est mauvais pour l’esprit de consommer ce “junk content”. Moins de contenu, moins de temps passé sur le fil d’actualité et plus d’intérêt et d’attention pour les producteurs de contenu de qualité, qui mettent leur coeur dans ce qu’ils publient. 

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#FIELDREPORT N°01

12/21/2018

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Avec cette série “#FIELDREPORT”, je me lance dans un format d’articles spontanés, où je partagerai régulièrement ma prise de recul sur les phénomènes et les expériences que je rencontre dans ma vie professionnelle.
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Les propos présentés ici ne correspondent qu’à mon avis personnel et n’engagent aucun de mes clients. Je souhaite me mouiller en affirmant plus qu’en analysant, avec l’envie de débattre avec ceux qui seront intéressés par les problématiques que j’évoque.


Pour les personnes intéressées par mon travail et mes services, je vous invite à consulter mon site.

L’économie envahissante de la visibilité

En cette période de fêtes de fin d’année, je subis pleinement un phénomène courant, qui devient quasiment insupportable à l’approche de Noël : les demandes de partenariats sans budget.

Certains de mes clients reçoivent quotidiennement, en ce début décembre, une demi-dizaine de mails demandant tous la même chose : recevoir des produits / du contenu gratuitement en échange d’une “belle visibilité”.

“Bonjour,
Je suis XXX, de [Insérer le nom d'une box, d'un magazine ou d'un influenceur]. Nous lançons, pour Noël, un calendrier de l’avant [ou autre opé] sur Instagram.
On a pensé que vous pourriez nous donner 500 produits gratuitement et en échange nous vous ferons apparaître sur notre compte Instagram (dont on a acheté les followers) .
Êtes vous intéressés ?”


Ces mails sont mélangés à la foule de ceux envoyés par les particuliers qui se positionnent comme “Influenceurs” et proposent également de recevoir des produits gratuitement pour, en échange les présenter à leurs 382 followers…

Chaque fois qu’un de mes clients reçoit l’une de ces sollicitations, je pense avec chagrin aux marques et aux entrepreneurs qui tomberont dans le piège.
Ces organisations et ces personnes qui demandent des produits gratuits ne peuvent jamais garantir un quelconque ROI sur l’opération qu’elles proposent. Leur base d’abonnés est malheureusement (parfois) douteuse, et j’ai la profonde conviction que si leur modèle fonctionnait elles ne réclameraient pas simplement de la marchandise gratuite, elles se feraient payer pour promouvoir.

Enfin, c’est un principe de base : si c’était efficace et que cela marchait aussi bien que ces acteurs le promettent, alors ils ne vous démarcheraient pas par e-mail !


Je veux communiquer, mais je ne veux pas créer de contenu.

J’accompagne près d’une dizaine d’acteurs au quotidien (sportifs, marques, personnalités), dans leur communication digitale. Toutes les stratégies et tous les efforts déployés reposent sur une chose : le contenu.

Comme beaucoup de pros du digital, je considère qu’au cœur de chaque stratégie de communication performante, il y a du contenu ORIGINAL, esthétique, divertissant et même (on peut rêver) utile.

PROBLÈME : le contenu coûte cher ! Produire une vidéo ou créer un visuel, nécessite du budget et grande est la tentation de prendre un raccourci : republier le contenu des autres (curated content), acheter des followers, puis acheter les likes qui vont avec …

À tous ceux qui prient pour du “buzz” sur les réseaux, j’ai toujours la même réponse : sur les réseaux, les success stories ont tous pour point de départ un contenu divertissant et/ou engageant émotionnellement. Ce contenu est souvent travaillé et à vu le jour grâce à un budget.

Digitale ou pas, la communication nécessite des moyens et il s’agit de ne pas se laisser abuser par le caractère immatériel de la communication digitale. À l’ère du video first, bricoler son contenu et communiquer sans budget n’a jamais été si impertinent.


La formation des jeunes communicants

Cela fait 5 ans que je travaille dans la communication et environ 2 ans que j’enseigne. L’enseignement prend une part importante de mon activité actuellement et j’interviens de manière régulière auprès de jeunes promotions de futurs communicants (notamment BTS Communication).

Ma façon d’enseigner, initialement était très classique et j’avais à coeur de structurer un propos théorique, que les étudiants pourraient noter, réviser et restituer lors des examens.

J’ai actuellement décidé d’abandonner ce fonctionnement. La première raison est que, je n’ai jamais pris un seul cours de communication et que si je suis "prof" aujourd’hui, c’est uniquement en raison d'expériences terrains. Les organismes de formation qui m’emploient ont misé sur un profil professionnel plutôt qu’académique, et je commence à sérieusement croire qu’une approche théorique de la communication trouve difficilement sa pertinence à l’heure du digital.

Les organismes de formation spécialisés dans la communication cherchent aujourd’hui à recruter des professionnels du digital, ce qui est assurément une bonne chose. Toutefois, les formateurs sur ces sujets ne peuvent opérer avec le fonctionnement classique : un contenu théorique figé et validé, que les étudiants peuvent recopier et restituer durant les examens.

La communication digitale est liée à un terrain qui ne cesse de se transformer. Ce qui fonctionne pour un annonceur et un public, n’a aucune garantie de fonctionner pour un autre. J’ai ainsi la conviction que préparer de jeunes communicants revient plutôt à leur inculquer un goût du trial and error, de les sensibiliser à la culture digitale et aux outils que les professionnels utilisent. Une grande partie de mon travail d’enseignant dans le supérieur, je le crois, est d’arracher les étudiants à leurs méthodes de travail scolaires, pour les préparer à la réalité chaotique du terrain.

En effet, à quelques années seulement dans leur insertion professionnelle, ces jeunes sont en demande de définitions, de théorie et d’exercices notés. Je crois plutôt qu’il vaut mieux parler projet, cas concret, créa, outils et culture digitale, afin que ces futurs professionnels n’arrivent pas en entretien d’embauche avec écrit “junior” sur leur front.

Vous cherchez à améliorer votre communication ? À accélérer un projet ? Contactez moi.

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FREELANCE STARTER PACK - DÉBUTER EN FREELANCE

12/5/2017

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Être freeelance, c'est une activité professionnelle, mais aussi un mode vie, voire un art de vivre.
Voici un ensemble d'accessoires et d'équipements non indispensables mais très agréables à avoir lorsqu'on est freelance :
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Pinq Ponq - le backpack pour digital nomads

La marque de sacs et accessoires pinqponq est basée à Cologne. Cette jeune maison allemande produit des sacs à dos ultra-designs, confortables, fonctionnels et durables.

Les sacs de la marque sont essentiellement fabriqués avec des matériaux recyclés tels que le polyester.
Leur design est original et adapté aux besoins des nomads d'aujourd'hui. Un incontournable backpack pour emporter avec toi de quoi travailler n'importe où.
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Prix: 80 à 170 €
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Remarkable, le Paper Killer

Il ne s'agit pas d'une tablette comme les autres. Remarkable a été pensée pour remplacer ton bon vieux carnet de notes.
Les fabricants ont particulièrement travaillé la sensation, afin de te donner l'impression que tu écris sur du vrai papier.
Cette tablette est faite pour écrire, dessiner, mais aussi lire. Elle sera ta meilleure alliée pour te permettre d'exprimer tes idées sans limite, partout, et emporter tes notes et croquis avec toi.
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Si tu préfères le papier mais que tu en as marre des feuilles volantes qui traînent et se perdent, Remarkable est faite pour toi.

Prix: : en pré-commande à 479$
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Edie & Watson , les lunettes anti-lumière bleue

En bon freeelance, tu passes probablement la majeure partie de ta journée devant un écran. La lumière bleue qui s'en dégage est connue pour dérégler ton horloge biologique.

Il est généralement conseillé d'éviter les écrans en soirée afin d'éviter les insomnies.
Alors si tu es un travailleur nocturne, les lunettes Edie & Watson sont faites pour toi. Celles-ci, en plus de te faire paraître plus intelligent, filtrent la lumière bleue provenant des écrans et protègent tes yeux des effets néfastes de l'exposition aux écrans.

On ne pourra plus jamais te dire que " tu vas t'abîmer les yeux à force d'être toujours devant des écrans ". Une petite victoire.
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Prix: : à partir de 45 €
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Smile and Pay , le TPE pour tous

Cette entreprise française rend le TPE accessible à tous.
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Smile & Pay repose sur une application mobile, associée à un TPE. L'offre se démarque par sa simplicité d'utilisation. Tu choisis parmi 2 types de TPE, sans engagement (le TPE t'appartient contrairement aux offres traditionnelles), puis tu couples celui-ci à ton smartphone : te voilà prêt à accepter les paiements par carte de tes clients.
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Prix: à partir de 59 euros.
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Wemind souhaite créer un monde meilleur pour les freeelances. Se lancer en tant que micro-entrepreneur peut être un peu angoissant en terme de sécurité sociale ainsi qu'en matière de protection et de représentation sur le marché du travail.
Freeelancing ne rime pas avec solitude et Wemind est là pour le prouver, avec le premier comité d'entreprise pour freelances. Wemind c'est aussi une représentation juridique, une garantie logement et une couverture santé complète.
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Prix: : voir le site

Update : ce service rencontre une forte demande. Il y a 2 à 3 mois d'attente après inscription pour y accéder.
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N26 , la banque mobile nouvelle génération

N26 est une banque mobile nouvelle génération, qui mise beaucoup sur le mobile et l'expérience utilisateur simplifiée.
Tu peux y ouvrir un compte courant ou professionnel sur internet en 8 minutes.
Une fois ton compte ouvert, celui-ci fonctionne comme un compte bancaire classique. La seule différence est que tu es en total contrôle de ta carte, de tes plafonds, avec une visibilité directe sur les transactions en cours.
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Prix : GRATUIT
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Alan , l'assurance santé simple

Alan est une start-up parisienne qui a levé 12 millions d’euros en 2016. L’objectif ? Proposer une assurance complémentaire simple, 100% digitale, à destination des entreprises et des indépendants. Les particuliers n’y auraient donc accès que via leurs employeurs s’ils ne sont pas freelances.

Alan se démarque des autres complémentaires santé par sa simplicité. l’inscription se fait en “5 minutes”, tout comme la résiliation. Cette jeune complémentaire santé parie sur la flexibilité et l’absence d’engagement pour séduire tout ceux qui ont connu la rigidité des mutuelles traditionnelles et leurs innombrables échanges par courriers recommandés.

Prix : à partir de 40 € par mois
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Freebe

Bien évidemment, pour gérer ta comptabilité, mais aussi assurer le suivi et la gestion des tes projets, Freebe est là pour t'accompagner et t'assister.
Les bêta ouvriront bientôt et il est encore temps de t'inscrire sur la liste d'attente !
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Prix : annoncé prochainement
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5 applis essentielles du freelance productif

8/6/2017

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Slack

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Slack est l’appli dédiée à la team communication. Sur Slack, tu te créés un espace de travail et de communication regroupant tous les membres d’une équipe, d’un projet. Tu peux y organiser les échanges en canaux ou en conversations - individuelles ou de groupes - et échanger des fichiers.
Cet outil est particulièrement utile pour un freelance travaillant au sein d’une équipe (de freelance ou l’équipe d’une entreprise cliente). Il est possible de rejoindre plusieurs teams de plusieurs organisations différentes et ainsi suivre tous les projets de tes clients sur un seul et même outil.

Supports : mobile, tablette, ordinateur, navigateur web

Evernote ​

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Evernote est un super outil pour prendre des notes, se faire des to-do lists, organiser des recherches et se programmer des rappels.
Cet outil te permet d’organiser en dossiers hébergés en cloud, des notes intégrant du texte, des images et des dessins et par la suite de les consulter et de les modifier sur tous types de supports. Il est ensuite possible de les partager ou de les exporter.

Supports : mobile, tablette, ordinateur

Dropbox
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Dropbox te permet d’héberger sur un cloud tout tes fichiers (tous types de formats). Tes fichiers sont ensuite consultables, modifiables et téléchargeables avec tous les appareils connectés à internet avec un accès au web.

Dropbox permet de collaborer en toute transparence avec une équipe ou un client. Les fichiers sont modifiables et actualisés instantanément pour tous les utilisateurs ayant un droit d’accès au dossier.

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IFTTT
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IFFFT (pour “If This Then That”) permet de composer des recettes liant une application ou un service web à un autre. IFTTT intègre beaucoup d’applications différentes. Les recettes fonctionnent toutes de la même façon : IFTTT surveille un service, une application, et déclenche une action en fonction de ce que commande la recette.

Vous pouvez ainsi faire en sorte que vos publications Instagram soient automatiquement dupliquées sur un compte Twitter (très utile pour les community managers). 
Un freelance est souvent amené à effectuer le suivi de différents projets, pour différents clients. Cette appli permet d’automatiser un grand nombre d’actions quotidiennes et donc laisser le temps pour plus de nouvelles missions.

Supports : mobile, tablette, navigateur web


Tomate Mécanique

Un freelance est généralement plus multi-tâche que la moyenne. Il est pourtant parfois nécessaire de pouvoir se concentrer et éviter les distractions.

C’est exactement ce que fait l’application Tomate Mécanique grâce à la technique “pomodoro”. L’outil est simple d’utilisation, minimaliste, mais efficace pour travailler le plus productivement possible.

Supports : mobile et tablette

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Les 4 points clÉs de la relation client

2/28/2017

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On dit généralement qu’un client satisfait en vaut deux. Plus concrètement, un client content du travail fourni est à même de proposer de nouvelles missions et de recommander son prestataire à d’autres professionnels. Voici 4 astuces pour bien gérer sa relation client.

1 — Soyez présent

En tant que prestataire de service, le relationnel est primordial. La tendance digitale actuelle encourage la collaboration à distance. Ne pas être présent devient un écueil fréquent.

Il ne s’agit pas nécessairement d’une présence physique. Il existe aujourd’hui des dizaines de moyen de donner le sentiment à son client qu’on marche à côté de lui, qu’on le prend par la main, et qu’on l’accompagne.

Très concrètement, être présent ça peut être : envoyer un sms pour dire qu’on a eu une nouvelle idée, appeler (hors calls prévus à l’avance) et laisser un message vocal pour faire état de l’avancement de la mission, mettre son client en Cc / Cci des échanges de mails avec les autres collaborateurs, etc…
Votre présence peut être mieux ressenties par le client si vous définissez avec lui systématiquement la date de votre prochain contact (RDV, appel téléphonique ou autre).

2 — Soyez transparent

Ce point est très lié au précédent. Dans une économie qui repose de plus en plus sur l’immatériel, il est très important de rassurer le client, en lui montrant tous les éléments concrets possibles.

Là encore, les outils sont déjà disponibles : Dropbox, Google Drive, et autres clouds permettent à votre client de suivre votre avancée. Chaque fois qu’il se demandera s’il a bien fait de débourser ses précieuses ressources pour vous embaucher, il pourra se rassurer en regardant son projet avancer en direct.

La transparence permet d’éviter les malentendus. Soyez clairs d’entrée de jeu, sur ce que vous savez, pouvez faire, et ce qui n’est pas possible dans le cadre de la mission. Il n’y a rien de plus désastreux pour une réputation de freelance, qu’un client mécontent qui a l’impression de s’être fait arnaquer !
Être transparent avec son client passe en premier lieu par une étape souvent prise trop à la légère : le devis détaillé de la prestation. Définir clairement chaque étape de la mission permet au client de mieux comprendre la manière dont vous allez répondre à son besoin.


Une fois la mission débutée, donner au client un accès à un cloud où il pourra consulter régulièrement votre avancée assurera la transparence de votre prestation. Si donner un accès cloud (Google Drive, Dropbox ou autre) vous paraît un peu too much, fixer dans le devis des rendus réguliers peut être un alternative plus raisonnable.

3 — Soyez attentionné

Les points précédents étaient très basiques. On entre maintenant dans les éléments plus subtiles qui permettent de faire la différence.

Comme en amour, les petites attentions préservent la flamme. Une belle présentation des livrables, une écoute attentive des besoins du client, mais aussi de ses inquiétudes et tracas (même s’ils ne sont pas toujours dans le cadre de la mission).

Ne pas hésiter à aller plus loin, et proposer des éléments qui ne sont pas dans le devis, mais ne demandent finalement pas beaucoup d’effort pour vous. C’est peut être cette heure perdue à ajouter une cerise sur le gâteau qui vous fera peut être décrocher la prochaine mission de vos rêves !
Ces attentions peuvent être très variées et ajoutées à chaque étape de la prestation :
  • Appliquer les codes visuels du clients à tous les rendus
  • Assurer régulièrement le suivi en prenant des nouvelles d’anciens clients
  • Proposer d’autres initiatives en parallèle de la mission pour atteindre les objectifs de votre client (ce qui peut déboucher sur d’autres prestations pour vous)
  • Alimenter la discussion tout au long de la mission à travers le partage d’articles, de contenus, d’événements en rapport avec votre mission, afin d’exprimer votre implication
  • Soutenir les initiatives de son client, surtout en matière de communication digitale (partager les pages / contenus de votre client sur vos réseaux)

La liste peut continuer ainsi longtemps. Il s’agit plus d’une posture, impliquée, que d’une liste de best practices.

4 — Ouvrez votre réseau

En tant que Freelance, on espère souvent que notre client va nous recommander à ses pairs, à ses amis et collaborateurs, et ainsi nous apporter de nouveaux clients.

Les jeunes Freelances ont généralement la croyance fausse qu’ils n’ont pas encore de réseau et qu’ils doivent à tout prix l’agrandir en permanence.

En réalité, le networking est aussi une activité basée sur la réciprocité. Un des moyens de faire plaisir à un client, et de faire la différence, est d’oser connecter son client avec d’autres freelances talentueux, ou d’anciens clients qui pourraient avoir des intérêts communs. Il s’agit d’une stratégie clé pour être un référence pour son client, et ainsi le fidéliser.

“CARE”

L’ensemble de toutes ces idées sont regroupées en une : just “CARE”. Les freelances se tournent de plus en plus vers des prestations virtuelles, effectuées à distance.

Il s’agit de prendre la mission à son compte et montrer au client que, pour toute la durée de la mission (et plus encore), SON problème est VOTRE problème, SON besoin est VOTRE besoin. Celui ci doit sentir que vous êtes prêt à aller jusqu’au bout pour avoir le livrable, l’information, le produit que vous avez prévu d’avoir, et que vous ne vous en tiendrez pas au minimum syndical convenu dans le devis.

Au delà d’une bonne relation avec votre client, cela vous assure une bonne posture de freelance ; l’engagement est généralement gage d’un travail de qualité.


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Community manager n'est pas un MÉTIER d'avenir

1/24/2017

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Ça fait 4 ans maintenant que j’ai ajouté Community Manager à mes différentes casquettes. Aujourd’hui, je vois le métier disparaître presque aussi vite qu’il est apparu.

Les réseaux sociaux sont des outils, pas un métier
Lorsque j’ai débuté mon activité de community manager en 2012, j’ai très rapidement compris que mes employeurs avaient senti la tendance digitale et les avantages de la communication digitale. Cependant, l’outil était encore neuf et être jeune semblait être la seule qualification nécessaire pour le job.


Aujourd’hui, nos parents, et même nos grand-parents sont sur Facebook, Twitter, et même Instagram et Snapchat, pour les plus aventureux. Au fil du développement de l’activité de community manager on se rend compte de deux problèmes:​

  • La simple publication de contenu sur les réseaux sociaux n’est plus une compétence rare et spécifique (et ne l’a probablement jamais été).

  • Les métiers cachés derrière l’activité de community manager existent déjà et ne peuvent pas être faits par une seule personne.

Un marteau peut servir à divers usages, mais on ne peut bâtir sa carrière durablement sur son utilisation. Les réseaux sociaux sont des outils et un outil n’est pas un métier.


Les réseaux sociaux servent à gérer son image de marque, améliorer son service client, faire de la publicité et même faire de la veille concurrentielle. Il s’agit là de métiers bien différents et employer une même personne pour assurer toutes ces fonctions en simultanée n’est probablement pas une stratégie viable.


Toute ma génération est qualifiée pour ce job
N’importe quel jeune avec un smartphone, et une formation en école de commerce pourrait légitimement prétendre à la fonction de community manager.


Le community management est progressivement devenu une tâche simple, déléguée à un stagiaire ou un étudiant, lorsqu’il s’agit simplement d’animation de comptes réseaux sociaux.


Les développements technologiques feront disparaître les Community Managers
La principale chose que l’on peut opposer à mon point de vue est l’importance de l’Humain. Dans le community management, cela s’exprime surtout par l’interaction avec la communauté, pour répondre aux commentaires, aux questions, et aux attaques éventuelles.


Pourtant, de plus en plus d’entreprises ont recours aux chatbots, et ceux ci s’améliorent de jour en jour. Le conversationnel ne restera pas longtemps la valeur ajoutée du community manager humain.


L’automatisation et la planification de la publication sur les réseaux sociaux est croissante, grâce à une multitude d’outils (IFTTT, Buffer, Hootsuit etc…), or, la publication représente une large part du job de Community Manager.


Le community management est une compétence:
J’ai petit à petit remarqué que le community management n’était plus une casquette, mais plutôt une corde à mon arc. Mes clients ont augmenté leurs exigences. Ils disent chercher un “Community Manager”, mais demandent quelqu’un capable de créer ou rafraîchir leur site web, leur refaire un logo, rédiger des articles sur leur blog, répondre aux messages, créer des visuels, voire même, de tourner des vidéos. J’ai vu certains Community Manager tenter de s’adapter et fournir tous ces services en même temps.


Force est de constater qu’ils ne pourront jamais rivaliser à la fois avec les experts de la communication, les marketeurs, les designers et les web développeurs. Tous ont une vraie valeur ajoutée, et son capables de gérer plusieurs comptes réseaux sociaux.


Je ne peux qu’encourager ceux qui se disent Community Manager à élargir leur champs de compétences si ce n’est pas déjà fait. En 2013 Carl Benedikt Frey et Michael Osborne affirmaient que 47% des jobs aux Etats-Unis avaient une forte probabilité d’être automatisés dans les années futures.


La dynamique de transformation digitale s’accélère, et le métier de Community Manager en est un symbole fort, un métier à la fois nouveaux et déjà menacé par les évolution technologiques.



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